Pagayeur d'Iroise

jeudi 22 décembre 2011

Le Kayak de Mer - entre mythes et réalités

Au cours de mes pérégrinations sur la Toile j'ai eu l'occasion de lire des textes parlant du kayak et des kayakistes. Le premier texte qui a retenu mon attention était celui de Benoit, membre éminent d'un forum de kayakiste de mer bien connu. Son texte a été diffusé sur plusieurs forums et qu'elle n'a pas été ma surprise de le retrouver sur le site de la Désencyclopédie.
Je prends donc la liberté de le diffuser sur ce Blog car il est tellement vrai que nombre d'entre nous se reconnaitront. Mais je vous invite à lire la totalité de l'article sur le site de la Désencyclopédie où quelques perles du même acabit vous attendent. Bonne lecture.

Différentes familles de kayak

Il existe, en gros, quatre familles de kayak. Le gonflable, le pliable, le sit on top et le ponté. Mais on peut faire des sous-familles suivant le type de matériaux que l'on utilise pour la construction. Faire quand même attention. Par exemple faire un gonflable avec du bois est difficile, de même mettre une toile sur un ponté revient à la fabrication d'un pliant, quoique le pliant ne soit pas toujours ponté, il peut être sit on top, mais là on ne l'appelle pas sit on top.....
Donc:
Le gonflable:
Lieu de vie: plutôt le bord de côte, mais on le retrouve aussi dans des lacs, voire des armoires, ou des coffres de voiture.
Mode de vie: Plutôt solitaire, on en voit que très rarement dans des groupements que l'on appelle 'club' Moyen de lutte: Il suffit de le piquer au vif pour le voir virevolter dans les airs et dans tous les sens.

Le pliable:
Lieu de vie: Essentiellement à l'autre bout de la planète. Le pliant est un grand migrateur mais on peut aussi le trouver dans des avions ou comme son petit frère le gonflable dans des armoires.
Mode de vie: Plutôt baroudeur, il est généralement plus rapide que son p'tit frère mais plus lourd aussi.
Moyen de lutte: Facile il suffit de trouver le bouton de repliage.... Faire attention quand même au dépliage si vous avez oublié le pagayeur à l'intérieur lors du pliage : il risque de mordre..

Le sit on top (assis dessus): Le sit on top est anglais donc faire attention il ne parle pas français et navigue à gauche. On le retrouve autour des rochers car c'est souvent un grand chasseur équipé de canne à pêche, d'un masque et d'un tuba. Du fait de sa dextérité à manier les armes il est difficile à abattre. Son point de faiblesse est la prétention qu'il a à être plus facile que son grand frère le ponté pour sa remise en place. Mais plusieurs témoignages montrent qu'une fois le pagayeur désarçonné il est souvent en perdition et là vous pouvez facilement l'abattre

Le ponté: Il est c'est sûr le plus rapide des quatres. Le pagayeur qui l'équipe est souvent un fainéant, à retenir pour les moyens de lutte. Fainéant car il peut faire plus de distance en dépensant un minimum d'énergie.... Le plus dur est de l'avoir à sa portée mais une fois qu'il est à portée de pagaie, vous pouvez aisément lui taper sur la tête à l'aide de votre pagaie, le pagayeur ne pouvant se séparer de son kayak.

Reste un animal mythique qu'est le TRAD. ( il est important de mettre le point derrière le mot, ça augmente le mystère qui entoure le bestiau)
On pense que c'est le géniteur initial des quatres autres. Il est très rare de le voir sur nos côtes, mais se regroupe de temps à autre, mais uniquement entre eux, pour s'amuser à des jeux traditionnels, comme par exemple le jeter de phoque à main nues ou la course à dos de morse (très difficile car l'ordre est important: le morse dessous, si vous mettez le morse dessus: le kayak coule). Il n'apparait uniquement dans le brouillard et est très difficile à repérer. Vous vous promenez tranquillement dans le brouillard, c'est vrai il faut être minimum breton (j'allais oublier de parler de cette race de kayakiste) et vous apercevez une forme au loin, vous vous approchez, et là, zou il se retourne pour se confondre avec la nuance de gris. Si vous regardez ailleurs : il se redressera. Si vous regardez de nouveau dans sa direction il se retournera de nouveau. Cette technique s'appelle l'esquimautage, et ne peut pas se pratiquer avec une glace italienne. D'où, peut-être l'incompréhension de certains kayakistes du sud.
Vous venez de découvrir le moyen de lutte : il suffit d'en repérer un, de le regarder, il va esquimauter, et surtout de ne pas regarder ailleurs, c'est très important. Le TRAD. étant très fier, il mourra noyé.

J'espère que cette lecture vous aura autant amusé que moi lors de sa découverte. J'en remercie encore Benoit.

Jluc

mercredi 21 décembre 2011

Menhir et Botanique

Dans cet article Il ne sera pas question de Kayak mais de jardinage et de botanique. Dans nos contrées lointaines situées dans le nord Ouest, bien au de là de Poitiers, l'agriculture peut réserver parfois bien des surprises. L'influence méridionale n'ayant pu s'étendre plus loin. Merci Charles. Grâce à lui les Oliviers n'ont point remplacé les Menhirs.

Habitant la Bretagne depuis de nombreuses années j'ai été intrigué par ces pierres levées qu'il est possible de rencontrer quelques fois en pleins champs. Certaines sont isolées comme celle de Kerloas ou en groupe comme à Carnac. Il restai une question en suspend. Comment ces pierres avaient elles pu arriver là et dans cette position. De longues recherches sur Internet m'ont permis d'élucider ce mystère.

Les menhirs sont là parce qu'on les a planté.
Tout simplement.


Mais comment est ce possible me direz vous. Je vais essayer de vous faire partager mes recherches.

Tout d’abord un point sur les recherches scientifiques.
Les archéologues ont longuement débattu du sujet sans arriver à se mettre d'accord. Après avoir observé durant des années ces étranges spécimens ils en arrivaient à la conclusion suivante: les menhirs poussent.
Les Menhirs sont ils une exclusivité bretonne ou porté par les vents se sont ils répandus de par le monde?
Ces petites graines qui ont la propriété de pousser très lentement, ont elle pu coloniser d'autres contrées ?
La réponse est oui.
Partis de la pointe Bretagne vous pouvez en trouver en Suisse ou au Royaume Uni. Les plus lointains ont été découvert en Égypte. Une mutation génétique certainement du au soleil implacable leur a donné cette forme si particulière appelée "obélisque". Le climat chaud et sec a permis un développement spectaculaire de spécimen comme ceux qui à Edfou marquent l’entrée du sanctuaire culminant à près de 50m. de haut. Nos amis égyptiens les utilisaient à des fins culinaires, du grec ὀϐελίσκος (obeliskos), « brochette à rôtir ».

D'éminents explorateurs ont ramené en France un spécimen qui a réussi à s’acclimater en pleine ville. Vous pouvez le voir à Paris place de la Concorde. Spécimen qui a semble-t-il fleuri, lors de son arrivée en France point de cône doré en son sommet.

Maintenant intéressons nous à sa culture. Et posons nous cette question essentielle:

Comment cultiver les Menhirs ?
Le choix des graines est primordial, un éminent pépiniériste nous conseille de la choisir courtaude. Celle ci devra être planté à 25cm de profondeur au fond d'un petit cratère que vous arroserez généreusement. Il est judicieux si vous voulez en faire une haie de respecter une distance de 1m entre chaque graine.
Trop espacé vos plantations ressemblerons au jardin de Carnac où à celui d'Er Lannig

Une vue du Jardin botanique d'Er Lannig - crédit photo Laurent
La croissance lente en fait un ornement facile d'entretien. Les pluies bretonnes étant suffisante pour leur arrosage régulier. Il est généralement inutile de le tailler à moins que vous ne préfériez personnaliser votre menhir. Il y a de multiples façons de "tailler" son menhir. En bretagne la taille la plus habituelle et qui permet au menhir de s'épanouir pleinement est la taille dites christianisée.
Une espèce rarissime de Menhirs creux se taillent en musique mais pour cela il faut contacter des professionnels comme les Ramoneurs de Menhirs.

Je continue mes recherches sur cette espèce et ne manquerais pas de venir compléter ce bref article qui vous aura peut être permis de mieux connaitre cette espèce botanique à l'aspect minéral trompeur.

J'ai volontairement omis de mettre des photos dans un soucis de respect des droits d'auteur. Le cultivateur de Menhir étant farouche celui ci laisse difficilement photographier ses plantations. Laurent qui est un éminent chasseur d'image a pu photographier les derniers menhirs sauvage à Er Lannig.
Je vous invite à visiter ce site qui m'a permis de commencer mes premières plantations, des photos très bientôt. Mais aussi n'oubliez pas cette page de la Désencyclopédie.

Jluc
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