Pagayeur d'Iroise

mardi 25 juin 2013

Economie et Astuce de cuisine

Cuisiner en bivouac nécessite de s'encombrer le plus souvent d'un réchaud à gaz ou à carburant liquide. Cela nécessite de transporter ce carburant. Et  la grande question est  "En aurons nous assez?".
Je vais vous donner une petite astuce pour économiser ce carburant tout en continuant à cuisiner.
Le principal de notre alimentation en randonnée est constitué de pâtes, de riz ou de pommes de terre.
- Faites bouillir de l'eau
- Lorsque celle-ci bout jetez y vos pâtes, votre riz ou vos pommes de terre
- Refaites bouillir environ 3minutes
- Couvrez la casserole avec un torchon puis mettez par dessus un couvercle.
- Retirez du feu et laissez ainsi 15/20mn pour des pâtes ou du riz et 20/25mn pour les pommes de terre
- Ils continuent à cuire tranquillement sans feu avec la chaleur de la vapeur accumulée.
- Pendant ce temps vous pouvez continuer à cuisiner un autre plat ou attendre patiemment.

C'est simple et efficace. Cette astuce me vient de mon grand-père qui lorsque j'étais petit regardai une émission de télévision d'Armand Jammot  "la bourse aux idées" nous étions en  1964. Il l'a utilisé tout au long de sa vie avec succès. Moi même dans ma cuisine je continue.

A l'heure où nous parlons d'économie d'énergie ceci est d'actualité. C'est une astuce que j'ai mis en pratique lors de ma randonnée en Écosse en 2010 sous les regards tout d'abord sceptique de mes compagnons de navigation. Tout au long de notre séjour nous avons économisé pas mal de gaz.

mercredi 19 juin 2013

Rockfishing

En voilà une technique de pêche qu'elle est rigolote. Le Rockfishing ne consiste pas à jeter des cailloux sur les poissons pour les attraper comme pourrai le suggérer son nom. Mais à pêcher dans les cailloux qui bordent les jetées les petits poissons qui s'y trouvent. Il est bien évident que cette pêche se fait en "Pas Tuer" ou No-Kill pour les adeptes de la langue de Shakespeare. Le mode "gros méchant qui garde tout" n'est pas de mise.

D'où nous vient cette technique de pêche? Du Japon une fois de plus. Sont quand même fort les nippons. Un jour ils nous feront pêcher de vrais cailloux et inventeront le matériel pour. Et nous serons fier comme des Bars-Tabacs. J'imagine les conversations:
- tu as pris quelque chose?
- une brique, une rouge tant qu'à faire et toi ?
- un parpaing de 15 tout juste à la maille
- sinon tu as vu des galets?
- il y en avait plein ce matin mais j'aime pas, trop facile à attraper.
- etc...

Cette pêche se pratique la plupart du temps en vertical à l'image de celle au Jig en bateau. Il s'agit de prospecter les moindres failles situées quasiment à la verticale de notre canne. D'habitude nous pêchons en "horizontal" avec nos leurres. Mais rien n'empêche de mélanger ces deux techniques. Les micro-jigs, les petits leurres souples ou durs peuvent réserver de bien belles surprises.

Le Rockfishing a un petit frère le Streetfishing pour les urbains. Même technique c'est simplement le contexte extérieur qui change. Les deux sont des pêches itinérantes.
Tout d'abord il faut choisir un matériel adapté et non pas la poutre que vous a légué votre grand-père qui de la pêche aux maquereaux en passant par le Surf-casting a su décimer le bord de mer en son temps.
L'idéal est une canne légère, très légère. Ne cherchez pas, l'hélium n'est pas encore arrivé chez nos fabricants. Je parlais de sa puissance. Personnellement j'utilise une Ninja Super Light  en 3-12grammes avec un moulinet GEKKABIJIN MX de chez Daiwa. Une tresse 12/100 de couleur voyante vous permettra de suivre votre leurre et de ne pas y laisser vos nerfs lorsque vous voudrez refaire vos nœuds surtout si vous n'êtes pas habitué aux tresses très fines. Le tout accusant sur la balance moins de 350grammes. A peine plus lourd que vos poissons.
Question leurres la panoplie offerte par les fabricants est assez vaste. Je préfère les microjigs en 9 et 11g. Quand aux leurres souples un montage en texan est de rigueur pour éviter de repeupler les fonds marins avec.
Maintenant que nous avons à peu près tout ce qu'il faut passons à l'action. Le choix des postes est assez important pour ma part. Je n'aime pas qu'il y ai du vent. Cela gêne la sensibilité que je peux avoir, le contact entre le leurre et la canne s'en trouvant altéré. Ni trop de spectateurs d'ailleurs, j'aime bien ma tranquillité.
Je privilégie les digues à marée basse, l'enrochement ainsi découvert me permet de prospecter le moindre recoin, la moindre faille. Quelques poissons blotties au fond des trous, prisonniers de la marée, voulant tromper leur ennui se jettent alors sur mes hameçons. Leurres souples et têtes plombées entrent en action au grand dam des vieilles et gobies qui s'y cachent. J'alterne avec des microjigs en lancer-ramener histoire d'aller titiller les prédateurs de passage. Cela m'a valu quelques rushs assez musclés lorsqu'un maquereau de passage s'est jeté comme un mort de faim sur le bout de ferraille passant devant lui. Les grondins sont aussi de la partie mais offrent de moins jolis combats que les petites daurades. Tacaud et Lieus sont aussi de sortie pour varier les plaisirs. C'est une pêche qui peut être très productive alors soyez "gentils" avec eux lorsque vous les relâchez. Mais il faut aussi s'armer de patience ces derniers peuvent être capricieux et se laisser désirer.
J'attends avec impatience que les eaux se réchauffent et que les mulets se rapprochent du bord. Un bas de ligne et un hameçon planqué dans une boulette de pain feront comme les années passées l'affaire. Montage simple pour poissons peureux. Et là avec ma  Ninja Super Light les combats vont être épiques. C'est que sous cet air placide l'animal cache un caractère combatif.

Ben oui il y a d'autres poissons que le BAAAARRRR. Là je parodie mon pote Pat. Il doit être le seul à avoir toute la panoplie pour attraper ce poisson en partant du couteau spécial qui ne coupe que le BAR aux 200 leurres souples de la même marque du même modèle (dixit le pêcheur lui même). Ses poissons doivent être invisible car nous n'en avons jamais vu la queue d'un (même coupée) .

Sur ce je vas  y aller. Demain y a école.



lundi 3 juin 2013

Kayak kaki


Ce noble esquif qui nous ravi à chaque sortie et dont les origines lointaines ne cessent de nous rappeler que sa fonction première était d'assurer la survie des communautés du Grand Nord a aussi une utilité moins pacifique.
Fort de sa discrétion de nombreux corps d'armées se le sont appropriés. L'opération la plus connue menée par un groupe de commandos en kayak est sans conteste l'Opération Frankton.
Voici un petit florilège de ce qu'est devenue cette embarcation passée entre les mains des militaires.